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Nom commun : arnica.
Noms botaniques :
Arnica montana, Arnica chamissonis, famille des composées ou astéracées.
Noms anglais :
arnica, mountain tobacco, wolf’s bane.

Parties utilisées : sommités fleuries.
Habitat et origine :
plante vivace originaire des régions montagneuses de l’Europe et du sud de la Russie. L’ouest de l’Amérique du Nord en compte également trois espèces : Arnica fulgens, A. sororia et A. cordifolia.


L'arnica ...
une plante médicinale contre les coups

Cette jolie fleur jaune - transformée en pommades, lotion, gel ou teinture - est devenue la plante la plus vendue en pharmacie ! Pour soigner les oedèmes, coups, bleus, mais aussi les entorses et les vieilles douleurs, rien de tel que l’arnica

De la famille des astéracées (comme la camomille ou le souci), l’arnica est une frêle fleur sauvage qui pousse en altitude. En Europe, elle se trouve sous deux variétés médicinales : l’Arnica montana et l’Arnica chamissonis. L’arnica fulgens, sa proche cousine aux propriétés comparables, habite, quant à elle, l’Amérique du Nord. Depuis le Moyen-Âge et sa description par Hildegarde de Bingen, l’arnica poursuit sa « carrière » de remède idéal pour soigner les coups.


En usage externe exclusivement

Très toxique pour les systèmes nerveux, digestif, respiratoire et cardiaque, l’arnica doit être utilisée uniquement en usage externe. L’efficacité de l’arnica est telle que les chercheurs ont commencé par se pencher sur sa composition chimique. Ils ont ainsi isolé des dizaines de substances actives dont principalement des flavonoïdes, des huiles essentielles, des coumarines, des tanins et des résines. L’arnica, présente dans la pharmacopée française et européenne, a donc pu accéder au rang de médicament. Les principes actifs sont concentrés dans les pétales. Les études récentes démontrent indiscutablement les propriétés antalgiques (anti-douleur), anti-inflammatoires, cicatrisantes, et circulatoires de l’arnica.


Précaution d’emploi

Hormis en traitement homéopathique, l’arnica ne doit pas être pris en interne. Il faut éviter de le mettre directement sur les plaies ouvertes. En externe, les seuls effets secondaires peuvent être une irritation ou une inflammation locales surtout chez les personnes allergiques aux astéracées (camomille, échinacée, pissenlit…), ce qui n’est pas très courant.




Où ? quand ? comment ?

L’arnica est si efficace et si populaire que son usage immodéré a failli être fatal à la plante. Aujourd’hui la cueillette de l’arnica est réglementée en France et en Allemagne : il faut s’abstenir de la prélever dans la nature. Il vaut mieux l’utiliser sous forme de préparation toute faite.

Les gels, huiles et pommades à base d’arnica sont utilisés pour traiter :

  • les ecchymoses
  • les oedèmes
  • les contusions
  • les douleurs musculaires
  • les furoncles
  • les piqûres d'insectes
  • les jambes lourdes (phlébite superficielle) : une étude en double-aveugle sur 89 personnes a montré qu’un gel d’arnica augmente le tonus veineux, diminue la sensation de lourdeur et les œdèmes.

Il suffit d’étaler le gel ou la pommade en massant doucement. Vous pouvez aussi imbiber une compresse avec de la teinture-mère d’arnica pour soigner les bosses, les bleus ou les oedèmes sur les jambes.

Et aussi... en homéopathie

Arnica montana fait partie des remèdes à toujours avoir sur soi. Les mamans connaissent bien son effet miraculeux. 3 granules après un choc, une chute ou même un traumatisme émotionnel brutal (annonce d’une mauvaise nouvelle par exemple) soulage instantanément. Immédiatement après le choc (bleu, œil au beurre noir, bosse…) on donne Arnica 4 CH, puis une demi-heure plus tard. Le bleu disparaîtra et la bosse cessera de pousser. Si le coup est plus profond, plus douloureux, ou s’il s’agit d’un choc émotionnel, on préfèrera Arnica 9 CH.
Arnica montana se révèle aussi intéressant pour activer la cicatrisation des blessures, soulager les courbatures musculaires ou même les sciatiques. Dans ce cas, ce sera en 9 CH, 2 fois par jour.